mardi 17 mars 2009

Visite de Louis Gallois, PDG d’EADS

Il y a six mois, après la visite surprise de Franck Dangeard, ancien PDG de Thomson, on s’est dit qu’on devrait essayer de faire venir plus de responsables économiques français a HBS.

On s’est donc partager le CAC 40 a 6 et on a bombarde de mail ! Et coup de chance, le chef de cabinet de EADS m’a répondu et nous avons eu cet après midi la visite de Mr Gallois, PDG de EADS. Rassurez-vous, il n’est pas venu pour nous ;-) Il devait rencontrer des analystes financiers a Boston ce matin et notre proposition tombait a pic pour occuper l’après midi

En deux mots, Louis Gallois, c’est une pointure :
1972 - French Department of the Treasury
1981 - Head of the Cabinet Office of the Ministry of Research and Technology
1982 - Director General for Industry in the Ministry of Research and Industry
1986 - Advisor in the Ministry of the Economy, Finance and Privatization
1988 - Head of the Civil and Military Cabinet Office of the Ministry of Defence
1989 - CEO of SNECMA (aeronautical engine manufacturer)
1992 - CEO of AEROSPATIALE (aerospace company)
1996 - Chairman of SNCF (French National Railways)
2006 - CEO of EADS N.V


Environ 150 personnes ont assiste a la présentation. 20% du MIT et 80% de HBS. 50% européen, 30% d’international et 20% américain je dirais. Il a présenté son groupe pendant 10 mn pour faire comprendre aux américains que ce n’était pas un gamin. Et après, c’est parti pour 40 mn de questions.



Après pas mal de question techniques sur Airbus, on a eu le droit a quelques perles. Thomas qui demande si c’est bien moral de faire du business avec les chinois qui ne respectent pas les droits des tibétains. Réponse : EADS respecte les lois des pays dans lequel il fait du business… Question sur son redressement de la SNCF. Réponse : Pour réussir, il faut aimer les cheminots, respecter leur valeur et leur amour du métier et communiquer, communiquer et communiquer pour faire changer les mentalités et expliquer que les gens qui prennent le train sont des clients et non seulement des usages ! Enfin, il a explique comment créer une vrai entreprise européenne et pas seulement une juxtaposition d’entreprise nationales : donner des inventives pour travailler en équipes transnationales, limiter les promotions aux managers ayant une expérience hors de leur pays d’origine, promouvoir l’usage d’un langage commun (aussi bien une langue que des logiciels commun et des valeurs communes …).


En conclusion, nous avons eu beaucoup de chance et la visite de Mr Gallois nous a donne l’occasion de donner aux Européens et aux Américains une bonne image d’un patron français moderne et européen !
Vive l’Europe.

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