vendredi 30 avril 2010

Wilderness, me (re)voila !


Ça y est c’est fini, j’ai eu mon dernier cours tout à l’heure. Mon dernier comment à HBS aura été « it’s important to have a balanced life », un truc bien puissant et original, je suis assez fier de moi je l’admets. J’ai aussi envoyé mon dernier paper ce matin, le quatrième de la semaine. Pas vraiment un chef d’œuvre, mais ça devrait suffire. J’ai payé ma dernière facture HBS (3,500$ de logement, toujours un plaisir), je suis allé chercher mes bouquins commandés sur Amazon à la poste, j’ai nettoyé l’appartement… Clairement, ça sent la fin. Je repasserai sur le campus 48 heures fin Mai pour plier mes ultimes bagages, et l’expérience HBS sera achevée. Elle fût excellente, et je ne regrette pour rien au monde de m’être assis de nouveau sur les bancs de l’école deux années de plus, en dépit des avertissements que j’avais reçus « comment peux-tu imaginer retourner en cours ? Tu n’en as pas eu assez, des études ? ». Ben non…

Je ne ferai pas une liste exhaustive de ce que j’ai appris ici, ça risquerait d’être long et ennuyeux. Ou trop court et donc désobligeant…. Quelques idées en vrac tout de même :
  •  A force de rencontrer tout ces gens qui ont réussi, entrepreneur, grands patrons ou hommes politiques, j’ai désormais plus de facilité à ‘dédramatiser’ leur statut et  à les considérer pour ce qu’ils disent, plutôt que pour leur titre. Jack Welch, John Mack sou Javier Solana sont bien des gens normaux, peut-être plus agressifs et volontaires que la normale,  mais pas non plus des dieux vivants…
  •   On peut discuter à 90 pendant 80 minutes d’un truc non défini (genre « ma legacy ») et bien s’amuser quand même, il suffit d’accepter de dire tout haut le premier truc qui nous passe par hasard dans la tête… ça prend plusieurs mois d’entraînement, mais j’ai désormais la preuve que c’est possible.
  • Je vous passe les leçons de vie entendues 50 fois « it’s all about PEOPLE », « You need to LISTEN» et «know yourself and beware of … (à compléter suivant l’humeur) ». Le meilleur advice que j’ai eu finalement, c’est par mon prof de retournement d’entreprises en difficulté qui nous a dit “don’t forget to take the subway from time to time… just to keep in mind how real people live”. Ça a fait frémir pas mal des étudiants présents, qui ne jurent que par les taxis et autres moyens de transport privé !
  • Bref, je m’arrête là, je sens l’ennui monter chez mon lecteur…. Ah si, dernier truc marrant, je suis désormais capable de faire une conversation du style « hi-how-are-you + what-did-you-do-this-week-end + how’s life+ sure-let’s-catch-up-soon-I-send-you-and-email » en moins de 3 minutes tout en pensant  à autre chose, une skill trés utile aux Etats-Unis. 
Voilà, j’aurais sûrement quelques émotions en prenant l’avion à 6 heures du matin demain - et plus encore le 24 mai au soir quand je quitterai définitivement Boston, pour être très honnête. Mais d’ici là… mon programme s’est organisé ! Je file donc au Yosemite rejoindre Pierre pour 10 jours, avant d’aller trekker 10 jours en Alaska avec Loeiz & son frère, Tenzing et Quentin. Puis, via Boston et Paris en coup de vent, je m’envole pour Islamabad le 28 Mai. Je vais rester près de deux mois au Pakistan pour tenter les Gasherbrum I&II, on croise les doigts (qui ne sont pas encore gelés !) avec des amis Français. Enfin, je passerai le mois d’Août entre les Alpes et la Provence, avec ma famille et mes amis, bref, l’été s’annonce pour le mieux. Ah oui, je recommence à travailler chez McKinsey début septembre. Mais n’y pensons pas…

Mes tribulations Bostoniennes s’achèvent donc sur ces notes bien positives. Quentin prendra le relais pour vous détailler les scènes de remise des diplômes à la fin du mois de Mai, ce sera sûrement un moment pittoresque et haut en couleurs. Pour ma part, je posterai quelques nouvelles montagnardes de temps en temps pour garder le lien. Je ne renomme pas ce blog Pakistom.com, mais l’esprit y est !

Bref, c’était un plaisir de partager tout ce bon temps étudiant chez lecteurs, aussi peu nombreux que vous voyez (mais quelle qualité en revanche !)- let’s keep in touch comme on dit ici.

mercredi 28 avril 2010

Quelle sera ma « legacy » ?


Tout d’abord, je m’excuse d’utiliser le terme Américain « legacy », mais je ne connais pas de traduction adéquate en Français (leg, ça sonne mal…) et Axel a beau m’insulter pour mon Fr-anglais que je n’y fais plus attention. Nous voici à la fin de ces deux belles années d’étude, et je dois avouer qu’il y a une ambiance «clôture de bilan » sur le campus ces jours-ci.

My legacy, problème brûlant. Que je ne m’étais encore jamais posé certes, mais que j’ai eu la chance et l’honneur de traiter avec mes section mates de première année lors d’une après-midi dédiée aux retrouvailles et à l’analyse. Belle utilisation de notre temps - on se pose vraiment les questions qui comptent à HBS. Notons que ce sujet n’a même pas été identifié de manière anodine, puisque le choix a fait l’objet… d’un vote ! Et oui, parfois, la démocratie a des limites…. Enfin, soyons optimistes et démocrates en notant que les 3 alternatives qui nous étaient présentées n’était pas non plus des plus excitantes (‘HBS : cause ou solution de la crise financière ?’ etc.. du bon gros lourd donc).

D’un certain point de vue, c’est vrai qu’il est important de réfléchir à ce qu’on laisse derrière soi, c’est certain. Comme le disait justement Jason (je maquille les prénoms, faut faire gaffe aux représailles dans ce pays) : «Thinking about my legacy helps me get prepared… if you don’t know what you want to leave after you’re done with your life, how can you have the best legacy ?”. Pour Britney (mignon comme prénom, non?), “My legacy is important because this is what people will know and think about me in decades“  avant d’ajouter, très sûr d’elle “what’s the problem with having a building with your name on it? It’s cool, isn’t it?”. Si si, c’est bien quasiment du mot à mot. Britney, c’est d’ailleurs  un peu l’égérie de notre section, celle dont le père à soigné Jack Welch himself, la plus distinguée de tous et sûrement la mieux alignée avec le modèle HBS. Elle va me manquer, c’est sûr… A oui, j’oubliais, elle est aussi en charge des activités sociales de notre groupe (par exemple, organisation des jeux d’alcool comme le Beer Pong notamment). C’est bien que des gens s’en occupent, je trouve. C’est important ça aussi.  Notons que malheureusement, nous n’avons pas eu la chance d’entendre l’avis de mon génial room-mate, qui s’est contenté de roupiller pendant toue la discussion, parce qu’à son avis « On n’a même fait l’effort de définir les termes précisément. De quoi parle-t-on, au fait? »… Certes.

Ces arguments ont été largement appréciés par  notre Belge nationale que nous adorons tous. Diane (son vrai nom cette fois) est en charge des relations avec les anciens élèves (c-à-d nous dans trois mois, et les autres, plus vieux) et donc responsable des dons des anciens pour la section. « D’ailleurs, je vous rappelle que nous lançons tout juste la nouvelle campagne de fund-raising. Ce serait bien  de donner un peu d’argent, même quelques dollars, pour aider les élèves qui n’ont pas les moyens… ». Elle est courageuse (et franchement sympa, car c’est pas le truc le plus marrant à faire faut l’avouer), car ce n’est pas avec moi qu’elle va lever ses millions – je serais plutôt en faveur de réduire sérieusement les coûts de l’école, en commençant par les foules de jardiniers qui s’occupent la pelouse du campus même en plein hiver… Mais c’est un autre sujet, revenons à nos moutons, en notant tout de même que mon attitude sur ce sujet est finalement très Européenne, et plutôt partagée chez nos amis du vieux continent. Notre legacy, en un mot, ne nous empêche pas encore de dormir….

Je finirai tout de même par une note positive-ainsi et pour une fois, on ne pourra pas me taxer (à raison) de rabat-joie. Lorsque notre professeur a ouvert la discussion, et avant que les Britney et autres Jason ne se lancent tout haut dans des monologues éberlués,  il a demandé à trois d’entre nous de citer des gens dont nous respectons la legacy. Et là surprise, pas de Michael Jackson ou d’Oussama Ben Laden, mais des grands-parents et des oncles ou tantes, des gens exceptionnels qui existent en vrai et qui sont proches de nous. Peut-être que ça devrait être cela, notre legacy : partager notre bonheur avec notre entourage direct,  essayer d’aider aux mieux les gens que nous connaissons, plutôt que de se battre toute sa vie pour laisser notre nom sur une plaque en marbre dans un coin désespéré d’un campus doré de Cambridge... Notre discussion pseudo philosophique a donc touché quelque chose de concret que je partage – oui, me voici pour une fois en lien avec ma section ! Et je ne peux m’empêcher de penser à la legacy de ces gens qui m’ont fait grandir : Elizabeth et Georges, Nani et Louli. Et d’autres… Que d’heureuses pensées !

samedi 17 avril 2010

Would You Sign?


Vous en avez peut-être déjà entendu parler, c’est très à la mode en ce moment, et comme toujours HBS est à la pointe du mouvement: le ‘MBA oath’ nouvelle génération est arrivé… Je m’explique : un groupe d’étudiants de HBS a récemment lancé l’idée de faire signer un serment aux diplômés du MBA, sur la base du volontariat, les engageant en très gros à « se comporter correctement ». Ci-dessous quelques extraits du serment proposé:

THE MBA OATH
As a business leader I recognize my role in society.
My purpose is to lead people and manage resources to create value that no single individual can create alone.
My decisions affect the well-being of individuals inside and outside my enterprise, today and tomorrow. 
Therefore, I promise that:
I will manage my enterprise with loyalty and care, and will not advance my personal interests at the expense of my enterprise or society. (…)
I will report the performance and risks of my enterprise accurately and honestly. (…)
I recognize that my behavior must set an example of integrity, eliciting trust and esteem from those I serve.
(…) This oath I make freely, and upon my honor. 
En gros, on s’engage  à respecter la loi, faire le bien autour de nous sans tricher, et à ne pas trop polluer la planète… Rien d’extraordinaire en soit et pourtant, ça chauffe !

Les défenseurs de ce serment veulent faire du management une profession : les docteurs, les avocats ont leur serment, pourquoi pas les managers ? Le MBA Oath s’inscrit aussi dans une dynamique anti-capitalisme-ultra-libéral, système où comme nous le savons bien, la maximisation du profit justifie tous les comportements. Nous suivons désormais un cours d’éthique du business en première année à HBS, où l’on analyse notamment deux perceptions antagonistes de l’entreprise : une version où l’actionnaire est roi (historiquement Anglo-saxonne), opposée à une définition (plus Germanique) ou les stakeholders dans leur ensemble, c'est-à-dire toutes les parties prenantes de l’entreprises (les employées, les fournisseurs etc..) doivent être pris en compte dans les décisions des managers. Ce cours a été lancé en réaction à l’affaire Enron (Skilling, ancien partner de McKinsey et responsable principal des errements d’Enron, est diplômé d’HBS). Si le contenu du cours est encore un peu léger (par exemple, pas de cas sur les salaires extravagant de certains patrons), cette initiative  à mon avis va dans le bon sens.

Ce n’est pas ce que pense Theo Vermaelen, prof à l’INSEAD (voir son article), qui contre toutes (mes) attentes a écrit un article très critique sur ce fameux MBA Oath. Notons que l’INSEAD a sélectionné ce papier comme un des un des 10 meilleurs de l’année… Son premier argument défend une vison de l’entreprise où seul l’actionnaire compte. Ainsi, en signant le serment, le manager tromperait son monde : « The oath invites violation of fiduciary duties and ethical standards. In many countries, board members and, as a consequence, managers have a fiduciary duty to maximise the wealth of shareholders.”

Je suis profondément opposé à cet argument, fallacieux et illégitime. Je suis aussi indifférent aux deux suivants, suivant lesquels le MBA Oath n’est une réponse maladroite à la crise financière, dont les diplômés de MBAs ne seraient de toutes façons aucunement responsables à ses yeux. Enfin, pour lui, signer ce serment n’engage à rien, puisque seuls les ’incentives’ ont de l’impact : c’est la carotte qui fait avancer l’âne, pas serment contracté par mégarde dans sa jeunesse …

Le problème pour moi, c’est que si les contre-arguments ne me convainquent pas, les arguments en faveur du projet ne m’enthousiasment pas non plus. Je vois dans l’initiative un besoin de reconnaissance, un appel à l’amour du public « non, nous ne sommes finalement pas si mauvais, tout financiers que nous sommes ! ». Quand on nous parle du management comme profession on entend souvent la complainte suivante : « le but des docteurs ? Sauver des vies. Celui des avocats ? Protéger la veuve. Et aussi l’orphelin. Celui du manager ? Faire du pognon… ». C’est certain qu’avec ces maximes en tête, il est délicat de trouver un «sens à son action ». Mais pour ma part, après deux ans aux Etats-Unis et quelque sinteractions intéressantes avec des médecins et avocats, je dirais qu’un certain  nombre d’entre eux –au même titre que les Managers- ont un objectf commun : faire du pognon, eux aussi. Ce sont essentiellement les moyens qui diffèrent. Notons d’ailleurs qu’aux Etats-Unis, s’enrichir est culturellement bien plus acceptable qu’en France, et un Américain me trouvera moins cynique qu’un Français sur ce point.
Autre limite du Oath à mes yeux : comment appliquer une sanction pour les tricheurs, ceux qui ne respectent pas leur serment ? La réponse des médecins, c’est de radier leurs membres. HBS envisage d’interdire les tricheurs à se présenter aux réunions de promotion quinquennales,  d’utiliser le réseau des anciens, et peut être même… annuler leur diplôme. En conséquence, on se trouverait dans une situation bizarre : un tricheur sera « radié » non pas parque qu’il a triché, mais parce qu’il a dit qu’il ne tricherait pas. Le tricheur qui n’a pas signé le serment garde son diplôme. Et c’est donc le fait de signer un document, pas l’acte de tricher, qui créé la discrimination. Un monde à l’envers ?

Bref, une fois de plus je suis sceptique. J’aime la dynamique associé au MBA Oath, et me réjouis de la réflexion qu’elle engendre. Et pour une fois que nous réfléchissons à améliorer le système, en s’orientant dans une direction plus « altruiste » -disons moins individualiste- j’applaudis. Mais je ne peux m’empêcher de voir un trait culturel très Américain dans la volonté de formaliser ce qui pour moi, est une évidence. Mais comme disais un des mes prof de classe prépa, « ce qui va de soit… va encore mieux en le disant ! ».

Alors, je le signe ce papier ? Je vous laisse remplir le sondage en haut à gauche de l’écran.

mercredi 14 avril 2010

HBS graduation: Célébration, émotion et cotillons…

Image issue du site d'Harvard "Commencement corner"

La fin de l’année s’approche, et HBS dans son ensemble est de plus en plus concentré sur la «commencement  ceremony» - entendez la cérémonie de remise des diplômes qui aura lieu début Juin. Enfin, pendant une semaine entière, puisqu’un tas d’activités ont été prévues minutieusement : discours du dean d’Harvard, des professeurs les plus connus, sauteries avec les parents, concerts et autres cocktails… donations, évidemment etc… Autant dire que ceux qui aiment le cérémonial, l’émotion des pleurs et de la séparation, ainsi que les grands discours sur notre avenir en tant que « leaders qui auront de l’impact dans le monde » seront largement rassasiés !

Pour ma part, je serai déjà au Pakistan. Je devrai donc me suffire du récit de mes section-mates qui, je l’espère, ne m’épargneront rien de l’hubris du lancer de chapeau, de la photo tout sourire et des petits fours qu’ils auront gobés à volonté (amuses-gueules sûrement accompagnés de coca zéro ou de vin sucré de Californie)… Comme me le disait un ami Finlandais de ma section, choqué de mon manque d’implication dans ce point d'orgue de notre enseignement: «It’s a once in a lifetime event! You’re missing such an awesome thing! This should definitively be part of your HBS experience!». Ce à quoi je lui ai répondu que «My G1&G2 expedition is a once in a lifetime thing too, so … I made my own choice! ».

Je ne veux pas non plus cracher dans la soupe –et pour être honnête, j'aurais aimé festoyer avec les copains, mes vrais amis d’HBS,  et je regrette de ne pas célébrer à leurs côtés la fin de ces deux belles années, uniques et si particulières. Mais serrer dans mes bras, les yeux rougeoyant d’amour des gens dont certains (une minorité, certes) me sont profondément indifférents (et récipreoquement of course), très peu pour moi….  Surtout, assister au discours d’un roi de la finance, le fondateur et patron d’APAX (un fond de Private Equity, qui recrute mes collègues d’HBS à un starting salary de 350k$ l’année) qui a été nommé «parrain de la promotion 2010» est franchement inconcevable… Quand à l'applaudir des deux mains...

Ne sort-on pas tout juste d’une crise sanglante ? Décidément, nous avons la mémoire bien courte…

dimanche 11 avril 2010

Dernière visite avant la fin… J- 3 semaines

Guillaume apprécie les Gunks...


... Big time !

Tout d’abord, mes félicitations à Guillaume qui, à trois semaines de la fin de mon MBA, m’a fait l’honneur d’être mon dernier et… premier visiteur venu de France à HBS en 2 ans, ça se fête. Heureusement que j’ai 449 amis sur Facebook, sans compter mes parents qui n’y sont pas, sinon j’aurais des doutes sur mes talents de socialisateur. Ah, tous ces gens qui m’ont dit il y a deux ans « tu pars à Boston ? Génial, on ira te voir ! ». Bon, Margot a la meilleure des excuses en la personne d’Ondine, Camille n’a pas (encore) de ronds et m’a presque rejoint puisqu’il a atteint Toronto tout de même, pas si loin, et Juliette était en prépa cette année… Ouf, mes frères et sœurs sont couverts ! Quand à mes parents «nous avons déjà tellement voyagé, tu comprends… puis Boston, c’est un peu ennuyeux, reconnais-le... ».

Allez, j’arrête de me plaindre, ça m’a bien arrangé moi aussi je vous l’avoue, car faire le promène-touriste pendant plus de 24 heures dans les rues de Boston, je n’y tiens pas non plus particulièrement. Et j’ai largement bénéficié des dizaines -au bas mots- d’invité(e)s de mon cher colloc’ Loeiz, bien plus sociable et avenant que moi, sans pour autant avoir à me taper le freedom trail et autres statues de John Harvard quinze fois d’affilé en donnant l’impression que j’apprécie. Great deal, isn’t it ?

Guillaume donc, avec son talent habituel, a délaissé son bureau 36 heures d’affilé pour s’aventurer sur mes terres. Notre homme a même accepté le voyage imprévu aux Gunks, à une heure de New York (soit près de 4 heures de route de Boston tout de même). Il a ainsi eu la chance de passer près de 20% du temps dont il disposait sur le siège arrière de la bagnole de Jérôme, quel courage… Heureusement, les Gunks, c’est vraiment GENIAL. Une journée entière dans la nature (et une nuit à Sodom-ça ne s’invente pas-, petit village charmant de la région), ça n’a pas de prix, et l’escapade m’a rappelé mes années New-Yorkaises où j’étais alors stagiaire en Banque d’affaires, en 2004… cela ne me rajeunit pas.

Je vous passe les détails grimpesques, attache quelques photos –et vous laisse féliciter Guillaume de m'avoir sauvé l’honneur. Désormais, moi aussi je peux dire que j’ai accueilli des amis quand j’étais à HBS. Olé !
Climbing at "The Gunks"

jeudi 8 avril 2010

Vu à HBS


Ci-dessus, je vous laisse observer la petite pancarte qui a traîné la semaine dernière sur l’étal à fromage proposé par la cafétéria de la Business School. Qui essaye de temps en temps d'innover dans l'art culinaire... avec plus ou moins de succès.

Certes, je le reconnais volontiers, nous sommes extrêmement gâtés côté variété, choix et qualité de la nourriture que l’on nous fait absorber (c’est d’ailleurs presque indécent: sushis, pâtes made to order etc…). Mais pour autant, je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire quand j’ai vu la réclame suivante « What kind of Cheese are You ? », juste au-dessus du seul type de fromage proposé ce jour là, le «Low Fat Cottage Cheese», une espèce de pâte immonde qui jamais ne remplira les critères nécessaires pour être qualifiée de fromage.

Je ne sais pas trop de quelle famille de produits laitiers me réclamer personnellement, mais  je suis certain que le «Low Fat Cottage Cheese» ne sera jamais ma nouvelle religon…

mercredi 7 avril 2010

Feedback

Je discute en ce moment avec Juliette de ses essais, rédigés dans le cadre des ses concours, exercise très interressant je dois dire... et si je lui fait un peu de feedback, elle ne se gêne pas pour m'en faire aussi !
Ainsi, elle a très bien réussi à identifier mes 'skills' - j'imagine que c'est une des qualités qui lui servira dans son métier d'Assistante Sociale. Comme elle me le fait remarquer dans son derniers essai:
"Je sais pas trop quoi écrire là... Jete laisse faire, j'ai juste besoin de Bullshit, je pense que tu vas pouvoir m'aider ;-)"

Bien vu Chib', je pense en effet que je vais pouvoir t'aider... faut bien valoriser les deux années d'enseignement intensif dont je viens de bénéficier!

lundi 5 avril 2010

C'est le printemps !

Sur les bords du lac Atitlan, Guatemala, Mars 2010. Un p'tit coin de paradis...
Pour de bon cette fois. Du coup, j'en profite pour mettre à jour quelques galeries d'images, intégrées ci-dessous par Picassa, j'essaye l'outil pour la première fois, espérons que ça marche...
Le premier album présente quelques images du Guatemala où nous étions il y a maintenant trois semaines avec Philippe, Quentin et l'intarissable Loeiz. Nous avons vu de la vraie lave chaude de tout près, un lac magnifique et des temples du millénaire précédent, c'était chouette. Et comme on avait le billet le moins cher de l'histoire, on a fait étape à l'aller comme au retour par Mexico city, histoire de visiter la capitale pour profiter du transit...


Images du Guatemala

Le second album présente quelques images de ce week end, où j’ai retrouvé le « doux » (sic) granit de Putackaway, qui déchire la peau… mais la forêt est si belle le lac adjacent si sauvage, que ce coin de paradis mérite amplement le déplacement. Dommage que les moustiques soient en train d’arriver par million comme chaque année, rendant le site « inaccessible » pour toute la période estivale.
Escalade Putackaway, Pâques 2010

Enfin, quelques images de Rumney où nous faisions du bloc il ya 8 jours ave Jérôme. Rumney, site magique, qui décidément me manquera dès que j’aurais quitté Boston. Mais n’y pensons pas...

 Bouldering à Rumney