dimanche 20 septembre 2009

Well, that’s the cost of doing Business!

Mike Horn, sponsorisé par Rolex. Un homme, un vrai !

Nous étions confortablement installés en cours avec mon ami Tenzing, dans l’extrême coin droit de l’amphithéâtre où nous étions des plus discrets (!), alors que nos collègues « analysaient » (terme dont on abuse souvent à HBS, d’autres auraient plutôt dit « décrivaient ») la création de Rolex et que la classe dissertait sur « la valeur de la marque ». Question de la plus haute importance, vous en conviendrez vous aussi.

Un instant avant, je n’avais pas réagi lorsqu’un Américain du Midwest -où d’un coin paumé du genre- avec traité les produits de LVMH de « crap » dans leur intégralité, assimilant ainsi naïvement les sacs Luis Vuitton (là j’étais d’accord avec lui) au Cognac, château Petrus et autre Cheval Blanc qui sont aussi propriété de la marque (là du coup, j’étais nettement moins d’accord)… mais je m’étais rendormi car on ne peut pas tous les jours tenter de sauver l’honneur de sa patrie, que voulez-vous. Et il affirmait avec tant de conviction que son vin Californien était bien meilleur que le notre que j’ai eu un peu pitié car vraiment leur vin, il faut le boire…

Mais lorsque Brian, 25 ans, a tenter d’expliquer à haute voix pourquoi il portait une Rolex a plusieurs milliers de dollars, je me suis réveillé pour de bon lorsqu'il a dit:

« You know, I need this watch. That’s the cost of doing business! Well, if you have a 25$ watch at a meeting, what are you doing here? You’re not part of it, you don’t deserve to be there. And of course, if you have a fake Rolex, you lose all your credibility for the rest of your career…”

J’imagine que Brian fut plutôt banquier d’affaires en herbe que travailleur social dans le passé, et j’ai explosé de rire d’un seul coup en regardant Tenzing…. Lui m’a regardé et m’a lancé désabusé « this guy is … crap ». La sagesse Tibétaine, sûrement.

The Prow, voie mythique de Cathedral Ledge

J’étais samedi avec deux nouveau amis, Mike (en école de médecine à Harvard) et Josch (avocat d’affaires « désabusé », qui a décidé d’arrêter de travailler quelques temps), Américains ouverts d’esprit et vraiment sympathiques. Nous avons gravi « The Prow », 6 longueurs en 7A max, sur coinceurs avec quelques spits éparpillés ça et là. Je la fais courte car Margot m’a dit qu’elle ne lisait plus mes post d’escalade trop ennuyeux - retenez donc que cette voie est magique, que j’ai eu l’occasion de faire un effort psychologique prononcé dans un petit toit qui se trouvait sur mon chemin, puis que j’y retournerai sûrement dans 15 jours faire la variation de sortie en 8A –idéalement sans trop tirer aux clous…- stay tune comme on dit ici !